Vivre et comprendre la Semaine Sainte

Vivre et comprendre la semaine sainte

LE JOUR DES RAMEAUX, MARQUE LE DÉBUT DE LA SEMAINE SAINTE,
QUI est AU CŒUR DE LA FOI DES CHRÉTIENS.

JÉSUS ENTRE  DANS LA VILLE DE JÉRUSALEM ET IL EST ACCLAMÉ PAR LA FOULE. mais QUELQUES JOURS PLUS TARD, IL SERA CONDAMNÉ ET CRUCIFIÉ.
CETTE SEMAINE SI PARTICULIÈRE, S’ACHÈVE AVEC LE DIMANCHE DE PÂQUES, JOUR DE JOIE POUR TOUS LES CHRÉTIENS !
NOUS SOMMES DONC TOUS INVITÉS À SUIVRE PAS À PAS LE SEIGNEUR
DANS LES DERNIERS JOURS DE SA VIE TERRESTRE.

Chaque année, les chrétiens vivent la Semaine sainte en s’appuyant sur des traditions et des rituels qui les aident à entrer dans le mystère de la Passion du Christ.
Cependant, on peut être un peu dérouté par la multitude de célébrations de la Semaine sainte.
Ce petit guide présente chaque jour de la Semaine sainte et peut vous aider à saisir le sens des célébrations.

Dimanche des Rameaux

Cette fête, qui fait mémoire de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, inaugure la Semaine sainte. L’Evangile nous raconte que Jésus entre dans la ville sur le dos d’une ânesse et que la foule l’acclame avec des feuilles de palmiers. Sous nos latitudes, les feuilles de palmiers sont souvent remplacées par des branches de buis. Faute de grives on mange des merles. À la messe, ce jour-là, la communauté chrétienne se remémore cet événement avec une procession dans l’église et une bénédiction solennelle des rameaux. Pendant la célébration, on lit également le récit de la Passion.

Lundi saint

Il n’y a pas de liturgie particulière ce jour-là. Dans le récit de la Semaine sainte, Jésus rend visite à ses amis de Béthanie et Marie le parfume d’huile précieuse, comme pour le préparer à son ensevelissement.

Mardi saint

On approche de la Passion du Christ. Ce jour-là, la liturgie se concentre sur Jésus annonçant la trahison de Judas et le déni de Pierre.

Dans notre diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg c’est le jour de la messe chrismale, Lors de  la messe chrismale – célébrée habituellement le Jeudi saint – l’évêque réunit autour de lui les prêtres du diocèse et consacre les huiles saintes qui seront utilisées pour les sacrements durant l’année à venir. Chaque paroisse reçoit alors sa provision annuelle d’huiles qui servira pour les baptêmes, les confirmations, les ordinations, les onctions des malades ou des catéchumènes.

Mercredi saint

Alors qu’il s’apprête à trahir Jésus, Judas rend visite aux prêtres du Temple et promet de le leur livrer en échange de trente pièces d’argent. Cette journée fait traditionnellement référence à la déloyauté de Judas.

Jeudi saint

C’est la fête de l’Eucharistie, et donc des prêtres. On y fait mémoire du dernier repas de Jésus avec ses disciples. La messe du Jeudi saint est parfois appelée « mandatum » (mot latin signifiant commandement) en référence au Christ qui, lavant les pieds de ses apôtres, leur a recommandé de s’aimer les uns les autres. En effet, lorsqu’on lave les pieds de quelqu’un, on s’abaisse devant lui et ce geste d’humilité peut être interprété comme un témoignage d’amour. Très souvent, le célébrant reproduit cela au cours de la célébration.

À la fin de la messe, le Saint-Sacrement est porté en procession jusqu’à un lieu appelé le reposoir. Ceux qui le souhaitent sont invités à venir y prier en silence pour s’associer à l’agonie de Jésus au Jardin des Oliviers. Une façon de veiller avec lui dans la nuit. On peut également lire à voix haute les dernières paroles du Christ à ses disciples (Jean 13,31 – 17,26).
On ôte nappes et ornements de l’église et on voile croix et statues. A partir de là, les cloches se taisent jusqu’à Pâques.

Vendredi saint

Jésus est amené devant Ponce Pilate puis il est condamné à mort. Il porte sa croix avant d’être crucifié sur un lieu que l’Évangile nomme « Golgotha », c’est-à-dire « lieu du crâne ». Ce jour-là, aucune messe n’est célébrée. Le Chemin de Croix nous permet de revivre les événements de la Passion de Jésus et de réfléchir au sens de ces événements.

Lors de l’Office de la Passion, généralement célébré à 15h00, on lit le récit de la Passion et on propose aux fidèles de s’avancer pour vénérer la Croix en la touchant ou en l’embrassant. On peut également recevoir la communion car des hosties, consacrées le Jeudi saint, ont été réservées à cet effet. Une collecte pour la Terre sainte permet de rassembler des fonds pour les chrétiens du Moyen-Orient.
Le Vendredi saint est un jour de jeûne et d’abstinence. On médite aussi le chemin de Croix. 

Samedi saint

C’est un jour d’attente. On dit que Jésus est descendu parmi les morts pour ramener vers le Ciel les âmes justes mortes avant son sacrifice.
Le soir, la Vigile pascale a lieu entre le coucher du soleil du Samedi saint et le lever du soleil de Pâques. La procession de la lumière permet aux fidèles d’entrer dans l’église, alors plongée dans l’obscurité, et le nouveau cierge pascal est allumé. La liturgie de la Parole rappelle toute l’histoire du Salut et les catéchumènes reçoivent le baptême. On retrouve avec bonheur l’Alléluia et le Gloria. Les cloches des églises se remettent enfin à sonner pour le plaisir de tous, et en particulier des dormeurs.
C’est au cours de la vigile de Pâques que l’on célèbre les sacrements de l’initiation (Baptême, confirmation et communion) 

Dimanche de Pâques

Le Christ est ressuscité, Il est vraiment ressuscité !
La journée de Pâques est joyeuse et la liturgie en est l’image vivante. Beaux chants, fleurs et décorations viennent l’embellir. Lors de cette messe, on voit souvent un renouvellement des promesses baptismales et le prêtre bénit les fidèles en les aspergeant d’eau bénite. Le dimanche de Pâques inaugure le temps pascal qui dure cinquante jours et se clôt avec la Pentecôte.

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Dimanche de Laetare : une pause joyeuse durant le Carême!

Dimanche de Laetare : une pause joyeuse durant le Carême!

POUR VIVRE LA SECONDE MOITIÉ DU CARÊME DANS LES MEILLEURES DISPOSITIONS DE L’ÂME, L’ÉGLISE SE FAIT BIENVEILLANTE À NOTRE ÉGARD : ELLE A TOUT PRÉVU ! ELLE NOUS A OCTROYÉ UNE MERVEILLEUSE PAUSE AVEC LE DIMANCHE DE LAETARE. 

C’est le dimanche de la joie. Laetare, en latin, est l’impératif du verbe « se réjouir ». Il est issu du texte de l’introït de ce jour : « Lætare Jérusalem, Réjouis-toi, Jérusalem, et rassemblez-vous, vous tous qui l’aimez. Soyez dans la joie et l’allégresse, vous qui étiez dans la tristesse, afin d’exulter et d’être rassasiés aux mamelles de votre consolation. »

Le Carême exige la sobriété des autels (pas de fleurs) et pas de musiques. Orgue et cloches doivent rester silencieux pour associer les églises à la pénitence des fidèles. Ce dimanche-là, pourtant, tout est de nouveau permis le temps d’une messe, pour laisser entrevoir aux fidèles la joie du Christ prochainement ressuscité.

Des ornements liturgiques roses 

Les ornements liturgiques et l’aube du prêtre sont roses pour l’occasion, ce qui n’arrive que deux fois par an : au dimanche de Laetare et au dimanche de Gaudete (mi-Avent). Le rose est ici une combinaison des ornements violets (ceux de la pénitence) et des ornements blancs (ceux des grandes fêtes).

L’association de ces deux couleurs rappelle toutefois que la réjouissance est temporaire et que le Carême n’est pas clos. D’ailleurs, on ne chante pas d’alleluia ce jour-là car c’est un cri de joie que l’on se réserve pour la résurrection du Sauveur.

cf.Aleteia

 

Le saviez-vous ?

Chaque année, le Pape célèbre cette messe de joie en l’église Sainte-Croix-de-Jérusalem.

La Station, à Rome, est dans la Basilique de Sainte-Croix-en-Jérusalem, l’une des sept principales de la ville sainte.

Élevée au IVe siècle par Constantin, dans la villa de Sessorius, ce qui l’a fait appeler aussi la basilique Sessorienne, elle fut enrichie des plus précieuses reliques par sainte Hélène, qui voulait en faire comme la Jérusalem de Rome. Elle y fit transporter, dans cette pensée, une grande quantité de terre prise sur le mont du Calvaire, et déposa dans ce sanctuaire, entre autres monuments de la Passion du Sauveur, l’inscription qui était placée au-dessus de sa tête pendant qu’il expirait sur la Croix, et qu’on y vénère encore sous le nom du Titre de la Croix.

Le nom de Jérusalem attaché à cette basilique, nom qui réveille toutes les espérances du chrétien, puisqu’il rappelle la patrie céleste qui est la véritable Jérusalem dont nous sommes encore exilés, a porté dès l’antiquité les souverains pontifes à la choisir pour la Station d’aujourd’hui.

journée des malades – 03 mars 2024

journée des malades

Ce dimanche 3 mars 2024, la Suisse (institutions hospitalières, EMS et Eglises) célèbre la 85e  « Journée des Malades ». 

La « Journée des malades » est une association d’utilité publique fondée en 1939 à l’initiative de la Dre Marthe Nicati, spécialisée dans la tuberculose. Chaque 1er dimanche du mois de mars, la Journée des malades sensibilise la population à un thème particulier ayant trait à la santé et à la maladie.

Le thème de cette journée vise à « Renforcer la confiance ».
Vous trouverez tous les détails sur le site de la journée des malades 

Dans notre canton, cette journée est célébrée en communion avec l’EREN et tous les lieux de soin. 

Le service de la pastorale de la santé agit au quotidien pour prendre soin de la dimension spirituelle et/ou religieuse des personnes rencontrées à l’hôpital, en EMS et à domicile. 
Il est constitué de 6 aumôniers et 40 bénévoles visiteurs et visiteuses. 

Cette présence auprès des malades et des personnes en EMS se fait de manière commune aux 3 églises reconnues dans le canton. C’est en partenariat avec l’Etat de Neuchâtel que nous pouvons effectuer cette mission. 

Cependant nous avons BESOIN DE VOUS pour nous permettre de CONTINUER notre mission, de former des bénévoles, d’assurer des célébrations dans les nombreuses institutions de soins. 

Pour agir concrètement, faite un DON

Année 2024 – année de la prière

Chers frères et sœurs! Les prochains mois nous mèneront à l’ouverture de la Porte Sainte, avec laquelle nous donnerons le coup d’envoi au Jubilé. Je vous demande d’intensifier la prière pour bien nous préparer à vivre cet événement de grâce et pour y faire l’expérience de la force de l’espérance de Dieu. C’est pourquoi nous commençons aujourd’hui l’Année de la prière, c’est-à-dire une année consacrée à redécouvrir la grande valeur et le besoin absolu de la prière dans la vie personnelle, dans la vie de l’Eglise et du monde. Nous serons également aidés par les documents que le dicastère pour l’évangélisation mettra à disposition.
Pape François
Angélus, 21 janvier 2024
Une nouvelle année débute, avec son lot de bonne résolution, de bons voeux  et de souhaits pour notre entourage et pour le monde.  
Nous souhaitons  que Marie, Mère Dieu, que nous avons fêtée le 01 janvier puisse nous accompagner tout au long de l’année, qu’elle puisse éclairer nos choix et nos décisions.
 
En cette période troublée pour la vie de l’Eglise rappelons nous les paroles du défunt Pape Benoît XVI lors de sa dernière audience: 
 « Il y a eu aussi des moments où les eaux étaient agitées et le vent contraire, comme dans toute l’histoire de l’Église, et le Seigneur semblait dormir. Mais j’ai toujours su que dans cette barque, il y a le Seigneur et j’ai toujours su que la barque de l’Église n’est pas la mienne, n’est pas la nôtre, mais est la sienne. Et le Seigneur ne la laisse pas couler ; c’est Lui qui la conduit, certainement aussi à travers les hommes qu’il a choisis, parce qu’il l’a voulu ainsi ».
(Audience 27.02.2013) 
 
Demandons à Jésus, né dans la crêche de nous renouveler
dans la foi, l’espérance et la charité.
 

 

ANNEE PREPARATOIRE AU JUBILE 2025

En ce temps de préparation à l’année Sainte de 2025, je me réjouis dès à présent de penser que l’année précédant l’événement jubilaire, 2024, pourra être consacrée à une grande “symphonie” de prière. Tout d’abord pour retrouver le désir d’être en présence du Seigneur, de l’écouter et de l’adorer.

La prière comme expression “d’un seul coeur et d’une seule âme” (cf. Ac 4, 32), qui se traduit par la solidarité et le partage du pain quotidien. »

Pape François

un guide pour se préparer par la prière

«Apprends-nous à prier»: C’est ainsi qu’est intitulé le document élaboré par le dicastère pour l’Évangélisation à l’occasion de l’année de la prière voulue par le Pape François, pour une meilleure préparation au Jubilé 2025. Disponible sur le portail du dicastère pour l’instant en italien, il sera bientôt téléchargeable également en espagnol, en portugais, en français, en anglais et en polonais. Le document fait partie d’une série d’outils destinés à accompagner les communautés chrétiennes et les croyants individuels vers l’année sainte. Le livret, dont le titre est tiré du chapitre 11 de l’Évangile de Luc, s’inspire du magistère de François, et se veut une invitation à intensifier la prière en tant que dialogue personnel avec Dieu, afin de pouvoir réfléchir sur sa foi et son engagement dans le monde d’aujourd’hui, dans les différentes sphères où l’on est appelé à vivre, de manière à nourrir une ardeur renouvelée, pour l’évangélisation de l’homme moderne. Il offre également des orientations et des conseils sur la manière de vivre plus pleinement le dialogue avec Dieu, dans la relation avec les autres, et est divisé en plusieurs sections.

La prière, une boussole qui oriente

Les pages d’introduction rappellent que dans ses catéchèsesle Pape a indiqué à plusieurs reprises que «la prière est le moyen d’entrer en contact avec la vérité la plus profonde de nous-mêmes, là où la lumière de Dieu est présente, comme l’a enseigné saint Augustin». Elles soulignent également l’encouragement de François «à prier avec persévérance», car la prière constante transforme «non seulement la personne, mais aussi la communauté qui l’entoure, même là où le mal semble avoir le dessus». «Que la prière soit donc pour chaque chrétien la boussole qui oriente, la lumière qui éclaire le chemin, et la force qui soutient dans le pèlerinage qui conduit à franchir la Porte Sainte», lit-on dans l’introduction, qui identifie la prière comme un outil pour «arriver avec un cœur prêt à recevoir les dons de grâce et de pardon que le Jubilé offrira».

Un dialogue avec le Père par la prière

D’où l’invitation à se plonger «avec la prière dans un dialogue continu avec le Créateur, en découvrant la joie du silence, la paix de l’abandon et la force de l’intercession dans la communion des saints». Le manuel consacre le premier chapitre à l’enseignement du Pape François sur la prière, et le second aux différentes manières de prier, tandis que les chapitres suivants traitent de la « Prière dans la communauté paroissiale« , de la « Prière dans la famille« , de la « Prière des jeunes« , des « Retraites spirituelles sur la prière« , de la « Catéchèse sur la prière« , de la « Prière des frères cloîtrés« , de la « Prière dans les sanctuaires« , de la « Prière » et enfin de « La prière des fidèles pour le jubilé de 2025« .