Pèlerinage du jubilé à Rome

Soyons des pèlerins d'espérAnce

Un tout grand merci à l'équipe qui nous a préparé ce lumineuse pèlerinage vécu dans la foi, la joie et la bonne humeur.
Anne-Lise
participante
Vous m'avez offert l'opportunité de vivre des moments précieux et inoubliables. Nous avons pu accéder à des lieux ordinairement inaccessibles. Franchir les 4 Portes Saintes. Chaque jour la messe nous a réunis pour partager une célébration d'une grande intensité.
Josy Lambiel
participante

Du 27 février au 03 mars, cinquante pèlerins du canton de Neuchâtel sont partis à Rome, en quelque sorte le premier pèlerinage de Suisse romande à l’occasion du jubilé. Entre passages des portes, messe, prière et confession, le groupe est revenu plein d’espérance et de joie.

Le groupe – constitué de personne venant des différentes paroisses du canton – a voyagé en car.

A Rome, le pèlerinage a débuté sa première journée par la messe, célébrée à la garde suisse. Nous avons ainsi pu rencontrer notre Garde Suisse neuchâtelois, Paul Maître. Ce dernier a fait découvrir l’armurerie à notre groupe.

Dans l’après-midi ensoleillé de ce premier jour, le groupe s’est rendu à Saint Paul hors les murs, pour passer la premier Porte Sainte.  Nous avons poursuivi par la visite de l’abbaye des Trois fontaines, lieu du martyre de St Paul.

La seconde journée a été consacrée à la visite de la Basilique Sainte Marie Majeure, où nous y avons célébré la messe, puis la basilique Saint Jean de Latran, la cathédrale de Rome.  Le soir l’équipe a partagé un joyeux repas dans une trattoria italienne.

Le dimanche, troisième jour de pèlerinage, nous nous sommes rendus à Saint Pierre. Après avoir remonté la via della Concilliazione, en pèlerinage vers saint Pierre, nous avons passé la Porte Sainte.

À 10h30 le groupe s’est joint à la messe solennelle, avec des pèlerins d’autres langues, dans la Basilique. Un véritable moment de communion ecclésiale.  En raison de l’état de santé du Pape, nous n’avons pas eu la prière de l’Angélus.

L’après-midi il y a eu la possibilité de visiter les catacombes pour certains, tandis que d’autres ont été voir les places, fontaines de la ville.

Le lundi, après une messe matinale, notre groupe a repris le chemin vers la Suisse. En route nous avons réfléchis à ce qui fonde notre espérance, ou comme, nous pouvons « déborder d’espérance », comme dit Saint-Paul.

Lors de cette journée, ce fut aussi l’occasion de bénir et de prier pour un couple qui fêtait ce jour-là leurs 40 ans de mariage.

Les pèlerins sont rentrés heureux de ce voyage, auprès des tombeaux de Pierre et Paul, remplis de joie et fortifie dans la foi. Un participant nous a confié « avoir laissé beaucoup de chagrin en passant les portes ».

Que la grâce du Jubilé et les pardons reçus nous aide à vivre toujours mieux notre foi, à raviver notre espérance et à renforcer notre charité.

Session diocésaine

Session dipocésaine - Renens

« Portés par l’Esprit et animés par la joie de l’Évangile, les baptisés ont été réjouis de travailler ensemble dans un échange ou chacun a pu s’exprimer et recevoir ». Ce message résume bien ce qui a été vécu dans cette session diocésaine 2025. Entre le 13 et le 14 février, plus de 1000 personnes se sont retrouvées aux quatre coins du diocèse pour envisager l’avenir de l’Église. En se mettant à l’écoute de l’Esprit, les agents pastoraux et les bénévoles ont réfléchi sur la vie de notre diocèse autour du thème « Osons le changement, et maintenant que faisons-nous ? ».

Notre évêque, Mgr Charles Morerod a souhaité que cette session diocésaine, qui était la continuité de la journée du 7 mai 2024, se déroule de manière synodale. C’est la raison pour laquelle elle a lieu dans différents endroits et en plusieurs temps.
La session a débuté le jeudi 13 février dans l’après-midi. Dans les quatre coins du diocèse, les agents pastoraux, prêtres, diacres et laïcs se sont retrouvés pour réfléchir. Ils ont vécu une démarche de discernement ecclésial. À travers des temps de prière, de lecture, de questionnement et de partage, les agents pastoraux ont proposé des projets à développer, des missions à adapter, des activités à transformer, etc. Ils ont exploré, rêvé et essayé de créer ou de mettre en oeuvre de nouvelles pistes pastorales.

Pistes neucâteloises

L’abbé Christophe Godel a présenté les trois pistes de réflexions neuchâteloises.

« Premièrement, nous devons apprendre à nous écouter les uns les autres avec une attitude joyeuse afin de devenir une Église de l’écoute. Deuxièmement, il faut soigner chaque communauté petite ou grande en favorisant ce qui s’y vit, tout en n’ayant pas peur de simplifier ce qui doit l’être. Troisièmement, nous avons constaté une nécessité de mieux comprendre la foi, un besoin de formation, un désir de développer la lecture de la Bible et d’avoir des liturgies de qualité. »

Rencontre entre le Conseil d’État et l’Église catholique

Dans le cadre des relations traditionnelles et cordiales qui se tiennent chaque législature, le Conseil d’Etat et les responsables de l’Eglise catholique romaine dans le canton de Neuchâtel se sont rencontrés ce mardi 17 décembre 2024 à Neuchâtel. Cette réunion a permis de présenter le travail réalisé par l’Eglise au travers des aumôneries et des paroisses, d’aborder différentes questions d’actualité et des thématiques spirituelles.

La délégation de l’Eglise catholique romaine était composée de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg – dont fait également partie le canton de Neuchâtel -, de M. Romuald Babey, représentant de l’évêque dans le canton et des représentants de la Fédération catholique romaine neuchâteloise, soit M. Emmanuel Raffner, président, M. Antoine Wildhaber, vice-président, et Madame Sonia Wyss, administratrice. Le conseil d’Etat était présent in corpore, accompagné de la chancelière Séverine Despland.

La Constitution neuchâteloise reconnaît, à son article 98, l’Eglise catholique romaine comme une institution d’utilité publique. L’Etat octroie une subvention aux Eglises reconnues pour les services que ces dernières rendent à la collectivité, notamment dans le domaine de l’accompagnement et du soutien, de la formation et de l’enseignement ainsi que pour les célébrations des étapes de la vie. Leurs activités sont également financées par la contribution ecclésiastique versée de manière volontaire par les fidèles. Contribution ecclésiastique qui est au coeur d’une campagne pour inviter les contribuables à honorer leur contribution, même partiellement. Dans le cadre de leurs échanges, Mgr Morerod a présenté les mesures relatives à la prévention des abus.

Le Conseil d’Etat et l’Eglise catholique romaine ont abordé les questions relatives aux finances et aux contributions, aux relations entre Etat et Eglises, à l’instar de l’action sociale des aumôneries, en particulier dans le domaine des soins (EMS et hôpitaux), de la solidarité (asile, aumônerie de rue, etc.), auprès des détenus dans les prisons ou encore à l’attention des personnes en situation de handicaps dans les institutions du canton.

Cette rencontre – sous le signe du dialogue et de la cordialité – s’est terminée par un repas.