Dans le cadre des relations traditionnelles et cordiales qui se tiennent chaque législature, le Conseil d’Etat et les responsables de l’Eglise catholique romaine dans le canton de Neuchâtel se sont rencontrés ce mardi 17 décembre 2024 à Neuchâtel. Cette réunion a permis de présenter le travail réalisé par l’Eglise au travers des aumôneries et des paroisses, d’aborder différentes questions d’actualité et des thématiques spirituelles.

La délégation de l’Eglise catholique romaine était composée de Mgr Charles Morerod, évêque du diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg – dont fait également partie le canton de Neuchâtel -, de M. Romuald Babey, représentant de l’évêque dans le canton et des représentants de la Fédération catholique romaine neuchâteloise, soit M. Emmanuel Raffner, président, M. Antoine Wildhaber, vice-président, et Madame Sonia Wyss, administratrice. Le conseil d’Etat était présent in corpore, accompagné de la chancelière Séverine Despland.

La Constitution neuchâteloise reconnaît, à son article 98, l’Eglise catholique romaine comme une institution d’utilité publique. L’Etat octroie une subvention aux Eglises reconnues pour les services que ces dernières rendent à la collectivité, notamment dans le domaine de l’accompagnement et du soutien, de la formation et de l’enseignement ainsi que pour les célébrations des étapes de la vie. Leurs activités sont également financées par la contribution ecclésiastique versée de manière volontaire par les fidèles. Contribution ecclésiastique qui est au coeur d’une campagne pour inviter les contribuables à honorer leur contribution, même partiellement. Dans le cadre de leurs échanges, Mgr Morerod a présenté les mesures relatives à la prévention des abus.

Le Conseil d’Etat et l’Eglise catholique romaine ont abordé les questions relatives aux finances et aux contributions, aux relations entre Etat et Eglises, à l’instar de l’action sociale des aumôneries, en particulier dans le domaine des soins (EMS et hôpitaux), de la solidarité (asile, aumônerie de rue, etc.), auprès des détenus dans les prisons ou encore à l’attention des personnes en situation de handicaps dans les institutions du canton.

Cette rencontre – sous le signe du dialogue et de la cordialité – s’est terminée par un repas.